► Javen E. Krimbel

Le Moldu qui se cache derrière l'écran

Âge : 16 ans
Avatar : Kristen Stewart
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Un Commentaire ? : Je vous aime =D Surtout toi ma Darling ! =D
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Your Life

Chapter One

L'enfance doit être un monde d'émerveillement et d'espoir. Voilà comment je la qualifierais si l'on me demandais mon avis. Cependant, j'ai bien conscience que cela ne peut pas être le cas pour tous les enfants qui peuplent cette terre. Personnellement, je garde de très bons souvenirs de ma propre évolution d'enfant vers l'adolescente que je suis devenue aujourd'hui. Bien entendu, tout ne fut pas toujours tout rose, mais comparé à certains, je sais que je n'ai pas de quoi me plaindre. J'ai bien consience qu'en lisant ces quelques légères petites lignes, vous ne savez encore rien de moi, si ce n'est que je suis une adolescente. Quant au reste, cela est encore un total mysthère pour vous. Laissez-moi donc vous en raconter d'avatage sur ma petite existence.

Ce fut dans la grande ville de Londres que mes parents posèrent leurs bagages peu après leur mariage. Pourquoi cette ville peut-être vous demanderez vous ? Et bien pour la simple et bonne raison que mon père y travaillait, où du moins, très près de là. Plus exactement sur le Chemin de Traverse. Ma mère, quant à elle, était une jeune journaliste dont l'emménagement à Londres lui permit de trouver très rapidement une très belle place dans un grand journal anglais. Non, il ne s'agissait pas de la Gazette du Sorcier. Pourquoi donc ? Tout simplement parce que ma mère était une Moldue. En ce qui concerne la rencontre de mes parents, j'avoue n'avoir aucune idée de quoi que ce soit. Sans doute ont-ils toujours préféré garder quelques petits secrets rien que pour eux. J'avoue que lorsque j'y réfléchis, aujourd'hui encore, je ne comprends toujours pas comment mes parents sont tombés amoureux l'un de l'autre. Mon père, réel impulsif et fonceur était tout le contraire de ma mère, une femme très réfléchie et patiente. Cela étant, je ne peux rien leur reprocher, mon rôle n'ayant absolument pas cette fonction. Bien que vous connaissiez maintenant mes parents, vous ne savez toujours pas mon identité. Ne gardons pas le secret plus longtemps, le but de cet écrit n'étant pas là. Je vis le jour à Londres, dans notre maison familiale. Il était alors 23 heures et 36 minutes du vingt-quatre Septembre 2483 lorsque mon premier cri, strident faut-il préciser, fut poussé. Mes parents m'appelèrent alors Javen Eilyn Krimbel. Cependant, mes petits cris de nouveau-né n'étaient pas les seuls à se faire entendre. Effectivement, je n'étais pas le seul enfant à être venu au monde cette soirée là chez les Krimbel. De seulement quatre petites minutes mon aîné, James Ewan Krimbel était mon frère jumeau. Ou plus exactement mon faux jumeau. Pour le prix d'un, nous étions alors deux. Deux petits êtres qui n'allaient pas tarder à se montrer bien différent l'un de l'autre. James se révéla être un nourrisson sage qui mangeait et faisait ses nuits correctement. Mais il n'en n'était pas de même pour moi qui passait mon temps à rendre la vie difficile à mes parents. Ceux-ci ne m'en portèrent pas préjudice, fort heureusement pour moi. Quelques années passèrent alors. Nous n'étions que des enfants, à peine âgés de six ans. Depuis ces quelques années, nos comportements changèrent totalement, s'inversant même. James était devenu un petit garçon bien moins obéissant qu'avant. Pour a part, j'étais devenue bien plus sage, au grand plaisir de mes parents. Ceux-ci n'avaient pas du tout la même relation envers James et envers moi. Ma mère considérait James comme son petit garçon à qui il ne fallait absolument pas touché. Elle se montrait bien plus affective et aimante envers lui qu'envers moi. Malgré cela, je n'étais absolument pas malheureuse, ayant un père qui était en réelle admiration devant moi. J'étais sa petite fille, sa petite perle qu'il tenait précieusement entre ses mains. Quant à James, il lui portait l'attention voulue, mais sans plus. En d'autres mots, ma mère était portée pour James, alors que mon père n'en n'avait que pour moi. Ce sujet entre James et moi était d'ailleurs une bonne raison de se chamailler, ne pouvant nous empêcher d'être jaloux de la situation de l'autre. Cependant, je tiens à préciser avec importance que nous restions des jumeaux très proches et complices à notre grand bonheur. Mais j'avoue que nos petites disputes m'ont toujours terriblement amusée, ne m'en lassant jamais. J'admets tout de même faire exception sur le sujet qui concernait l'apparition de nos dons magiques, transmis par mon père. Cela c'était passé un samedi, toujours l'année de nos six ans. James était alors en colère après moi, pour la raison que je préférais jouer avec Puny, ma peluche adorée, plutôt qu'avec lui. Sa fureur avait alors provoquer l'explosion de Puny. Je peux vous assurer que cela m'avait, à mon tour, mis dans une colère folle. De rage, j'avais à mon tour exercé un surplut de Magie, ce qui rendit comme résultat l'explosion à son tour, de son jouet favori. Depuis ce jour, James prit donc l'amusement de me narguer en me répétant constament qu'il était le meilleur de nous deux. Ce qui, à mon humble avis, n'était pas totalement le cas.

Chapter Two

Ce fut quelques mois avant la rentré scolaire de mes quinze ans que j'appris que j'allais désormais me rendre à Poudlard, en compagnie de James. Sur le quai 9 3/4 de la gare de Londres, j'eus beaucoup de mal à dire au revoir à mon père. James se moquait d'ailleurs de moi. Extrêmement impulsive que j'étais, je me retins de toutes mes forces pour ne pas aller le frapper. Il pouvait bien se moquer de moi, je pouvais bien en faire de même après tout. Après être entrés tous les deux dans le train, nous prîmes alors place dans un wagon encore libre.

James - La petite fille à son papa va pleurer comme un bébé !
Javen - Tais-toi James ! Tu peux bien parler !
James - Qu'est-ce que tu insinues par là ?
Javen - Tu croyais peut-être que je ne vous avais pas vu maman et toi ce matin dans la cuisine ? Alors arrête un peu de m'ennuyer et vas dans les jupons de maman !
James - Tu me le payeras Javen !
Javen - Mais oui, si tu le dis.

L'échange verbal entre mon frère et moi avait alors pris fin, nous réduisant ainsi dans un long silence. Fort heureusement, nos chamailleries ne duraient jamais bien longtemps. J'avais alors profité de ce silence pour porter mon regard vers la vitre. C'est alors que je vis mon reflet se refléter. En m'attardant sur mes traits, je me rendis compte que je n'avais pas grand chose pour moi. Mes cheveux, d'une couleur indéfinissable, ne voulaient jamais se laisser dompter, ondulant et partant dans tous les sens. Mon regard clair, virant vers le bleu, me semblait terne et sans vie. Sans parler de mon nez et de mes lèvres qui n'avaient absolument pas la perferction des autres filles de mon âge. Cependant, mon caractère ne s'était jamais montré à l'image de mon aspect physique. Bien qu'en me regardant on pouvait penser que j'étais un jeune fille frêle et naïve, cette idée était loin du compte. Depuis quelques années, mes traits caractériels s'étaient renforcés. J'étais maintenant devenue plus ambitieuse, plus joueuse. Je prenais un malin plaisir à prendre des risques totalement inutiles. Ce qui ne plaisait ni à mon père, ni à mon frère. Voilà au moins un sujet sur lequel ces deux derniers étaient sur la même longueur d'onde. Bien que j'étais aussi quelqu'un de très enjouée et optimiste, je ne pouvais m'empêcher d'être une jeune fille d'extrêmement rancunière et possessive. Ce qui, je l'admets, peut être très contradictoire, sachant que j'aime qu'on me laisse libre et respirer. C'était là l'une des raisons pour lesquelles je priais Merlin de ne pas me retrouver dans la même Maison que mon cher jumeau. A cette raison venait aussi s'ajouter le fait que les autres élèves en auraient vite eu marre de devoir nous séparer lorsque nous commençions à nous battre physiquement plutôt qu'à l'aide de sortilèges. Avouons bien que nous ne réfléchissions pas beaucoup sur le coup. James avait toujours représenté beaucoup pour moi. Beaucoup disent que les jumeaux sont reliés par une connexion étrange, incompréhensible pour les autres. Je suis de leur avis. James et moi, bien que totalement l'opposé l'un de l'autre, avons toujours été extrêmement proches, malgré nos disputes répétées. Une fois arrivés à Poudlard, nous ne nous retrouvâmes pas répartis dans la même Maison, à mon plus grand bonheur ! Certes, j'aimais la présence de mon frère, mais je ne pouvais supporter sa surprotection envers moi. A Poudlard, je me sentis directement chez moi, bien que l'affection de mon père me manquait, je dois l'avouer. Cependant, je préférais de loin passer mon temps avec mes amis plutôt qu'à porter une réelle attention aux cours. Lesquels je délaissais bien trop souvent. Je devais alors appelé James sans arrêt, afin que celui-ci vienne m'aider à ratrapper le retard que j'avais alors accumulé. Malgré son aide et ses rappels à l'ordre lors des cours que nous avions en commun, je ne parvenais toujours pas à porter un réel intérêt aux cours que je suivais. J'avoue que je n'étais pas très travailleuse. Cependant, me rendant compte que mon avenir se jouait là, j'entrepris de me montrer plus volontaire d'apprendre et cela porta ses fruits. Les résultats en découlèrent. Mais il n'empêchque que dès que j'en ai l'occasion, je redeviens cette élève distraite et inattentive aux cours, au grand agacement de mes professeurs.

Chapter Three

Aujourd'hui, j'en suis maintenant à ma troisième année dans la grande école de Sorcellerie, Poudlard. Le temps passe si vite, il faut le dire. Durant ces deux années qui se sont écoulées, bien des choses se sont déjà passées. Des rencontres intéressantes, d'autres moins par exemple. Prenons un exemple. Ce cher William Tyler Dalton. Celui-là, je le place dans la catégories de ceux dont j'aurais mieux fait de ne jamais croiser la route. Élève de quatrième année dans la maison de Livingston, j'avoue ne pas pouvoir supporter sa présence.

William - Mais qui voilà ? Ne serait-ce pas notre petite Krimbel ?
Javen - Non c'est un petit lutin avec des oreilles de grimlins idiot.
William - Ouf ! Tu l'as dit toi-même. Moi qui n'osait pas te décrire ainsi de peur de te blesser.
Javen - Je suis ravie que tu me trouves si jolie ! Tu me flattes là, vraiment.
William - Je dirais même plus : aussi jolie qu'une vieille plante pourrie dont personne n'a jamais eu envie de s'occuper.
Javen - Arrête ! Tu me fais presque rougie ! Je ne peux pas rivaliser avec toi, un troll plus hideux que n'importe quoi au monde.

Entre nous deux, cela n'a jamais été l'amour fou. Pourquoi exactement ? Sans doute parce que nous sommes totalement différents j'imagine. Notre relation se limite à des échanges de répliques sanglantes, plus piquantes les unes que les autres. Cependant, j'avoue que le détester ne m'est pas chose facile. Certes, son arrogance me déplait fortement, mais haïr un garçon que vous trouvez extrêmement séduisant, voilà qui n'est pas une mince affaire. D'accord. Stop. Arrêter de me huer. J'avoue tout, je vous le jure. Bon d'accord, William ne me laisse pas indifférente et il semblerait en effet, que la haine soit un sentiment extrêmement proche de l'amour. Bien entendu, je ne veux surtout pas qu'il puisse l'apprendre. Voilà qui lui donnerait un sujet à rire et avec lequel il ne manquerait pas la moindre occasion pour m'embêter et me rendre plus honteuse que je ne le suis déjà. Nous sommes si différents et pourtant je ne peux retenir ces satanés sentiments qui me hantent constament, remontant en surface dès que je le croise à l'angle d'un couloir. Et si les autres l'apprenaient...Merlin je n'oserais plus sortir de mon dortoir ! Je deviendrais la risée de tout Poudlard ! Après tout, cela serait compréhensible. Comment une fille aussi banale et sans intérêt que moi pourrait ne serait-ce qu'éveiller un soupçon d'attirance chez William Dalton, le garçon le plus sublime qu'il n'a été vu depuis longtemps ? Si pas depuis la création de l'homme. Malgré mes apparences trompeuses, je ne peux duper mon frère. Cette connexion nous reliant, si pratique d'habitude, se retrouve être un véritable calvaire dans ce cas-ci. Soit disant parce que monsieur a quatre minutes de plus que moi, celui-ci a le droit de me dicter ma conduite et de choisir mes relations. Vous vous doutez donc que ce que je ressens envers William n'est absolument pas pour plaire à James. Voilà sans doute pourquoi mon frère ne peut le supporter. Cependant, pour lui, il s'agit d'une haine véritable, pas comme la mienne, qui cache bien d'autres pensées...Me retrouver face à William ressemble pour moi à une sorte de chatiment qui me serait infligé pour l'existence de mes sentiments envers lui. Je m'efforce alors à le détester plus qu'il n'est imaginable de le faire. De me dire qu'il ne m'est pas detiné et que rien ne sera jamais possible entre nous. Triste réalité, mais vrai tout de même. Depuis que je sais réellement ce que je ressens, cela n'a absolument pas faciliter ma vie si paisible à Poudlard. Loin de là. J'attends dans le silence et dans l'espoir que mes sentiments s'effacent. Malheureusement, il semblerait que cela ne soit absolument pas le cas...