« je choisirais le paradis pour le climat et l\'enfer pour la compagnie » ❤ u.c

Desdémone H.
Lysaght.

Identification

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« Je ne crois pas en Dieu, c'est lui qui croit en moi. »

Date de Naissance : 22 juillet 2483.
Âge : 17 ans.
Année d'étude : Troisième.
Orientation sexuelle : Hétérosexuelle.
Statut : Officiellement célibataire, officieusement en couple.
Nationalité :Irlandaise.

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Your Life

Une princesse endormie dans son lit à baldaquin alors que le jour pointe à l’horizon, il n’y a rien de plus cliché. On s’attend presque à voir le prince charmant débarquer sur son fidèle destrier pour venir déposer un tendre baiser sur ses lèvres et la réveiller de son sommeil éternel. Ils partiraient alors tous les deux sur son cheval, vers son palais de cristal où ils vivraient heureux jusqu’à la fin des temps. Ou pas. Mais là n’était pas la question, car n’était probablement pas le destin qui attendait la jeune femme encore plongée dans les bras de Morphée. Qui était ce charmant jeune homme ? Voyons, celui qui veille sur le monde des rêves de chaque individu et qui peut vous plonger dans un bonheur sans nom comme dans un monde de chaos. Il semblait que pour cette brunette, c’était la première option qui était de mise quand on voyait le sourire calme et paisible qui arrondissait la courbe de ses lèvres. C’était une chose rare, une chance à saisir pour des yeux attentifs. En effet, il était rare de voir la jeune Desdémone ainsi, elle qui était passée maîtresse dans l’art de cacher ses émotions. Statue de marbre, princesse des glaces, un bon nombre de surnoms étaient murmurés sur son passage mais elle ne s’en souciait guère, ne voyant pas l’intérêt de donner de son temps à des gens qui ne prenaient même pas la peine d’essayer de la connaître au-delà des apparences. Froideur contre Chaleur. Elle était également connue pour posséder l’un des caractères les plus forts du Château et beaucoup affirmaient sans honte préférer se retrouver face à un Dragon enragé qu’à une Desdémone juste passablement énervée. Non, ce n’était pas qu’elle était mauvaise ou quoi que ce soit dans le même genre. Elle savait juste se faire respecter par ses camarades et elle comptait bien à ce que cela continue dans la même voie. Inaccessible, intouchable, indomptable, c’était bien souvent les adjectifs qui revenaient en bouche quand les autres élèves parlaient de la jeune femme. Elle rentrait en sa troisième année et depuis le temps qu’elle était arrivée au Château, elle avait eu bien des occasions de faire couler de l’encre sur sa personne et sans même rechercher à le faire. Elle se fichait d’être populaire ou aimée par ses camarades, elle se contentait d’être elle. Et eux de l’image qu’elle semblait donner : une fille de - trop - bonne famille, riche comme Crésus et probablement adepte de la magie noire. Presque tout bon. Sauf pour la fin. En effet, elle était tout d’abord venue au monde dans une des familles les plus vieilles du monde de la Magie mais pas à la meilleure réputation : Mages Noirs, Assassins, que des mots remplis d’amour pour les décrire. Inutile de chercher plus loin pour comprendre les regards soupçonneux auxquels l’adolescente à le droit sur son passage. Peut-être aurait-elle fait la même chose si elle s’était retrouvée dans la situation de ces « autres » qui se permettaient de la juger par son nom ? Non, définitivement non ! Certes, Desdémone avait plein de défauts - elle était possessive avec les gens qu’elle aimait, jalouse dès qu’on tournait un peu trop autour de ceux-ci, capricieuse en amour et un brin trop orgueilleuse mais elle ne jugeait jamais sur les apparences. Elle prenait toujours le temps de donner sa chance à quelqu’un avant de décréter s’il avait une quelconque importance à ses yeux. En parlant de ces derniers, ils étaient entrain de s’ouvrir lentement, agacés par ce rayon de soleil qui ne cessait de les titiller depuis tout à l’heure, laissant tout de même leur propriétaire dans un état de douce torpeur… Jusqu’à ce qu’une tornade blonde ne s’abatte sur elle et ne manque de l’étouffer avec ses bras, et de la rendre sourde avec ses rires. Perséphone la meilleure amie de toujours de notre Desdémone. Leur rencontre ? Cela remonte à tellement loin… pour vous dire, même la mère de la sorcière était vivante à cette époque ! Hum ? Oui, elle ne possède plus de « maman » et cela va faire près de dix ans à présent. Ce qui s’est passé ? Officiellement, elle se serait suicidait, pendue pour être plus précise. Officieusement, Desdémone se doute bien qu’il n’en est rien. C’est encore aujourd’hui un brouillard dans sa tête mais les pièces du puzzle commencent petit à petit à s’assembler et les souvenirs remontent un peu plus chaque jour à la surface : des valises dans la chambre, une femme qui la presse, des bruits de pas dans le couloir, sa mère qui la cache dans le placard, ses yeux à travers la fente des portes, des cris, un flash de lumière verte, et un corps qui tombe sur le sol. Encore un mystère dans la famille. Comme quoi, elle attire les morts. Elle en a encore eu l’expérience cet été : meilleure amie n#2, décédée dans d’étranges circonstances, meurtrier non retrouvé. On s’étonne beaucoup du caractère curieux voir même fouineur de l’adolescente mais quand on connait ces événements qu’elle a traversés, tout s’éclaire. Elle est dans une quête perpétuelle de la vérité et de la justice et elle n’abandonnera pas - comme toujours - tant qu’elle n’aura pas de réponses à ses questions. Il n’y a pas de limite à son ambition pas plus qu’à sa ruse. On lui a toujours dénoté une vivacité d’esprit, une intelligence rare qui effrayait les adultes quand elle était petite alors qu’elle les regardait fixement assise sur sa chaise avec ses yeux sombres affirmant clairement : « Je sais ce que tu as fait. ». Une personne intimidante et pourtant qui n’a pas un si mauvais fond. Elle regardait en souriant son amie sautiller un peu partout dans la pièce et elle se leva pour aller la prendre doucement dans ses bras. Dans l’intimité, elle était tout autre, jeune fille sensible et protectrice envers ses proches, affectueuse comme pas deux même si elle conservait un petit coté taquin et malicieux.
Elle regardait en souriant son amie sautiller un peu partout dans la pièce et elle se leva pour aller la prendre doucement dans ses bras. Dans l’intimité, elle était tout autre, jeune fille sensible et protectrice envers ses proches, affectueuse comme pas deux même si elle conservait un petit coté taquin et malicieux. Elle ne mentait jamais à ceux qui avaient une place privilégiée dans son cœur, pas plus qu’elle ne les trahissait : elle restait loyale quelque soir les circonstances mais pour l’heure, elle se contentait de rire de ce que faisait sa camarade de dortoir, pouvant enfin laisser son coté charmant et drôle se mettre à l’œuvre, alors qu’elles étaient seules. Mais pour l’heure, elles durent arrêter de faire n’importe quoi pour commencer à se préparer à aller en cours. Elle attacha soigneusement sa cravate, donna une tape sèche sur sa jupe pour en remettre correctement les plis et attacha ses cheveux dans un large chignon alors qu’elles rejoignaient la foule dans les couloirs. Elles marchaient sans faire vraiment attention à ce qui se passait autour d’elle quand soudainement, elle eut une certitude. Un coup d’éclair. Il était là, elle en était sure. Elle abandonna Perséphone un moment et elle se mit à errer un peu plus loin dans un couloir désert en tournant sur elle-même pendant un petit moment jusqu’à ce qu’une main jaillissant d’une salle de cours abandonnée ne l’attrape par le poignet, la trainant à l’intérieur de celle-ci et qu’une paire de lèvres viennent capturer les siennes. Une jeune fille de bonne famille traditionnelle aurait surement hurlé comme une hystérique en frappant avec tout ce qui lui passait sous la main le malotru qui venait d’oser lui faire cela mais ce fut l’extrême opposé qui arriva. Elle le laissa la plaquer contre le mur, passant ses jambes autour de sa taille alors qu’il la soulevait du sol, ses mains caressant avidement le dos de l’adolescente sous sa chemise alors qu’elle avait passé les siennes dans les cheveux de son compagnon alors qu’elle les empoignait durement. Baiser enfiévré, violent, rempli d’une passion vorace qui ne cessait de grandir, d’un interdit franchi. Une Lysaght et un Lancaster. Deux ennemis rien que par leur naissance, par ce qu’ils n’avaient pas choisi d’être. Leurs deux familles se faisaient la guerre depuis tellement longtemps qu’on en ignorait aujourd’hui les prémisses. Surement l’éternelle lutte entre le bien et le mal, entre les mages noirs d’un coté et les aurors de l’autre. Et au milieu eux-deux. Le jeune homme avait déplacé ses lèvres dans le cou de la jeune fille qui en avait fermé les yeux. Jusqu’à ce qu’il ne lui chuchote les quelques mots suivants. Douche froide.

Noah - « Je voulais tant te revoir si tu savais à quel point tu m’as manqué. »

Non, ce n’était pas bon ca, elle ne voulait pas qu’il mette de sentiments dans leur relation. Détrompez-vous, elle n’était pas une joueuse ou une coureuse, loin de là. Oui, elle était amoureuse de Noah et probablement depuis le premier regard mais il était hors de question qu’il le sache et pire encore, qu’il l’aime elle ! Maso, la jeune fille ? Absolument pas. Elle voulait juste sure qu’il…survivrait. Elle savait que si jamais leur relation était exposée il en paierait le prix… soit la vie. Non, elle n’était pas mélodramatique, elle connaissait juste les pratiques de son paternel. Sa mère, son amie rien n’était dû au hasard et elle sentait bien que les Lysaght étaient derrière tout cela et elle ne voulait pas que Noah connaissent le même sort. Elle s’en voulait déjà de lui avoir succombé. Elle savait qu’ils ne devraient pas faire ce qu’ils faisaient, se voir de cette manière mais c’était plus fort qu’elle :l’évocation de sa personne suffisait à la mettre en émoi, un regard mettait son cœur au supplice, le frôlement de ses doigts sur sa peau laissait une brulure âpres son passage. Ils s’attiraient comme des aimants. Ils se rejetaient comme des rivaux. Ils s’étaient connus trop tôt et s’étaient reconnus trop tard. Tout ce qu’elle pouvait faire à présent pour sauver les apparences, c’était camoufler leur relation sous la forme la plus ancienne du monde entre deux adolescents : un échange purement physique. Le sexe et rien d’autre. Ce fut d’ailleurs dans cette optique qu’elle le repoussa, se remettant correctement sur ses pieds alors qu’elle le regardait avec des yeux froids et un sourire goguenard sur les lèvres.

Desdémone - « Pourquoi, t’as pas réussi à trouver une idiote dans ton cercle de connaissances pour combler tes pulsions ou quoi ? »

Ironisme. Elle était volontairement cassante et méchante. Elle savait en plus qu’il continuait à charmer toutes ses petites idiotes et ca la mettait hors d’elle, à un point tel qu’elle en avait des envies de meurtres par moment. Elle les haïssait toutes, vraiment. Mais de toutes les manières, il ne devait pas s’attacher à elle, elle qui rêvait pourtant de pouvoir l’aimer tranquillement, de passer ses journées dans ses bras. Un cœur de pierre qui cachait une jeune femme fleur bleue et romantique à souhait. La vraie Desdémone, qu’elle lui avait déjà montrée par mégarde, elle se devait de la camoufler dans ses moments là. Elle eut d’ailleurs du mal à se contenir quand elle vit la peine dans ses yeux bleu clair. Elle aurait voulu le serrer dans ses bras et lui demander pardon de devoir être la garce qu’elle était, qu’elle redeviendrait elle-même juste pour lui mais elle ne pouvait pas tant qu’elle n’aurait pas trouvé qui avait tué et sa mère et son amie. Elle devrait être immonde pour eux deux jusque là. Elle le vit se ressaisir et serrer les poings mais ce n’est pas cela qui l’empêcha de ramasser son sac et de commencer à partir. Elle devait être forte pour lui, quitte à passer pour la fille la plus détestable au monde. Elle était arrivée au niveau de la porte quand il l’interpela, la faisant se retourner légèrement avec un faux air blasé sur le visage. Il n’y avait pas meilleure comédienne et menteuse qu’elle. Mais ca, il n’avait pas à le savoir.

Noah - « Ne joue pas avec mes sentiments Démone ! Bon sang ! Arrête de t’enfuir toujours comme ca en me laissant toujours dans le noir le plus complet ! Ou vas-tu d’ailleurs ? Rejoindre tes autres petits copains pour vous envoyer en l’air gaiement, c’est ca ? »

Desdémone - « Exactement ! Je ne sais pas encore lequel mais une chose est sure : il me saoulera moins que toi ! Au revoir Lancaster ce fut bien agréable ! A la prochaine !»

Et elle sortit en claquant la porte derrière elle. Destruction mutuelle assurée.
Il était aussi jaloux qu’elle l’était et elle s’en voulait de lui faire subir une telle épreuve. Mais c’était autant une vengeance qu’une ouverture pour la fuite. Elle savait qu’elle ne devrait pas faire ca. Mais une fois de plus elle n’avait pas le choix. Son cœur se mit à battre douloureusement, au sens propre du terme dans sa poitrine et elle prit appui avec sa main sur le mur pour se remettre de ses émotions un moment. Elle ne devait pas se retourner. Elle devait être forte. Mais, c’était si dur… être loin de lui était une torture permanente et des fois elle avait envie de tout envoyer bouler. Comme s’il avait entendu son appel désespéré, sa supplique muette son frère apparut à l’angle du couloir et voyant l’état de sa sœur, il courra vers elle avant de la soulever dans ses bras alors qu’elle nichait sa tête dans son cou et qu’il l’emmenait dans un coin plus tranquille pour qu’elle se repose et se remette sur pieds à l’abri des regards indiscrets. Elle avait fermé les yeux et elle sentit une nouvelle fois sombrer dans le noir précédent toujours un cauchemar ….
Un noir complet, effrayant et captivant…
Le noir de sa vie…

# Rêve #

Desdémone - « J’AI GAGNE ! »

Noah - « Je le savais. Tu as une très jolie voix, Démone. »

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Professeur - « Miss Lysaght, venez nous montrer comment on peut changer ce verre en un animal de votre choix, s’il vous plait. »

Rouquine- « Toi… Tu… Tu es une garce ! Pourquoi tu as attendu tout ce temps avant de le faire disparaitre ? »

Desdémone - « Je sais pas… Je devais surement plus me souvenir du contre-sort voilà tout. »

Rouquine - « Menteuse ! Il aurait pu nous tuer, tu le sais?! »

Desdémone - « Oui, surement mais il ne l’a pas fait… Et puis, comprends le pauvre petit. Toi aussi si tu étais affamée, tu deviens folle face à une dinde… surtout si celle-ci est bien grosse et qu’elle attire ton regard sur elle en gloussant bien stupidement. C‘est tout naturel comme comportement.»

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