Rencontre inattendue mais néanmoins plaisante... [Ambre et Julian]

La matinée avait été incroyablement lente pour Sayna. En effet, n'étant pas très dormeuse, elle s'était levée très tôt et en avait profité pour faire ses devoirs. Même s'il n'était pas dans ses habitudes de passer la matinée entière à travailler, la récente lettre que ses parents lui avaient envoyé et dans laquelle ils lui promettaient des sanctions si elle ne faisait pas plus d'efforts en cours, se trouvait encore en travers de sa gorge. La jeune Mecredon n'aimait pas être reprise, que ce soit par ses parents ou quiconque d'autre. Elle était bien décidée à prouver à ceux-ci qu'ils s'étaient trompées sur son compte et elle ne voulait pas leur laisser une autre occasion de lui envoyer ce genre de lettre. Vers midi, elle était arrivée à bout de ses devoirs après avoir remit en place plusieurs personnes se moquant de la voir travailler. Elle se fit également un plaisir de répondre de manière très ironique à la lettre de ses géniteurs. Après avoir vérifier qu'elle n'avait fait aucune faute, Sayna sortit de la salle commune des Willems pour se rendre à la volière. A travers les fenêtres, elle constata que le Soleil n'était pas au rendez-vous et se demanda à quoi elle pourrait consacrer son samedi après-midi. Elle pourrait peut-être faire une virée dans le château à la recherche de beaux sorciers. Il y avait tellement de jeunes et séduisants garçons qu'elle ne connaissait pas encore...

Sans s'en rendre compte, elle se retrouva bien vite à proximité de la volière. Avant de rentrer, elle tendit l'oreille afin de savoir s'il y avait ou non quelqu'un. Pour son plus grand déplaisir, elle constata qu'il n'y avait personne. Sayna entra et se dirigea vers sa chouette, un oiseau aux plumes brunes qu'elle avait eu en entrant à Poudlard. Elle accrocha sa lettre à la patte de l'animal et il s'envola. La jeune fille resta immobile et regarder la chouette s'éloigner jusqu'à qu'elle ne soit plus qu'un point et que Sayna ne puisse plus la voir. Mais alors qu'elle allait repartir, elle entendit des voix qui se rapprochaient. Une fille et un garçon allaient entrer dans la volière tout en discutant joyeusement. Evidemment, la Willems ne bougea pas, attendant de voir de qui il s'agissait. Quelques instants plus tard, lorsqu'elle vit Ambre Hope et Julian Huntington, elle fut parcourue d'un étrange sentiment. L'attraction que Julian exerçait sur elle était mélangée à de la jalousie et de la haine. Sayna détestait ouvertement cette sainte-nitouche de Hope. Elle se faisait d'ailleurs un plaisir de lui rendre la vie impossible. Bien sûr, la haine qu'elle éprouvait en cet instant lui était entièrement adressée. Mais ce qui la troublait, c'était qu'elle était jalouse d'une moins que rien. Comment pouvait-elle laisser ses émotions prendre autant d'ampleur? Sayna savait parfaitement qu'elle était bien mieux qu'Ambre et pourtant c'était la Price qui passait beaucoup de temps avec Julian. Pendant quelques instants, Sayna se demanda ce qu'il lui arrivait. Jamais encore elle n'avait ressentit de la jalousie à l'égard d'une fille comme Ambre. Mais surtout, jamais un garçon ne l'avait tant troublé. Il fallait qu'elle se ressaisisse, pour son honneur. Ce fut donc avec tout le dégoût et la méchanceté dont elle était capable qu'elle s'adressa à Hope.

-Qu'est-ce que tu fais là, Hope? Et avec Huntington en plus... Je croyais que tu préférais la solitude. Remarques, c'est peut-être parce que personne ne peut te voir que tu passes le plus clair de ton temps seule...

Sayna avait dit cela d'un ton si glacial que la pauvre petite Ambre sembla figée. La Mecredon s'avança, ne comptant pas rester ici plus longtemps, et passa tout prêt de Julian à côté duquel elle s'arrêta. Elle arrêta son visage tout prêt de l'oreille gauche du jeune homme et lui parla à voix basse, d'un ton séduisant:

-J'espère qu'à l'avenir tu sauras mieux choisir les filles avec qui tu partages ton temps libre...

Elle continua de marcher vers la sortie de la volière, lorsque Ambre lui répondit. Sayna s'arrêta net, très surprise que la sainte-nitouche ait eu le courage de lui répondre. Elle se retourna et alla se placer devant la jeune fille. Finalement, la Willems devait bien avouer que c'était bien plus drôle quand sa victime tentait de se battre. Elle se faisait un immense plaisir de rabaisser un peu plus celui ou celle qui croyait être plus fort qu'elle.

Ce matin, la lueur du jour m'a reveillé plus tôt que d'habitude. Je me suis rendue à la bibliothèque peu après son ouverture mais cette fois, je ne suis pas allé pour faire des recherches personnelles mais simplement, pour trouver de la tranquillité. Tranquilité. Un mot que peu de gens semble connaitre ici. Tout les matins, les jeunes élèves de cette école semblent surexités à l'idée d'aller en cours. Ils courent partout et parlent en criant d'un couloir à l'autre sans se soucier des autres. Ils se bousculent les uns les autres pour être les premiers arrivées dans la salle de classe. *Pathétique.* Parfois, je me demande s'ils aiment à ce point la magie ou simplement si ce n'est parcequ'ils aiment faire de la lèche-botte au proffesseur. Heureusement pour tout le monde, plus on avance dans les études à Poudlard et, plus cette "folie" devient passagère. Dans la bibliothèque, au moins, il est interdit de crier et de courir sous peine de sanction. J'ai alors pu écrire ma lettre sans être dérangée par des gamins en transe...
Julian n'a pas eu beaucoup de mal à me retrouver ce matin. Dans le rayon des livres sur les filtres de vérité, je me tenais, en équilibre sur un pied, sur un petit tabouret pour atteindre les bouqins qui se trouvent sur la dernière étagère. Dés mes premières années, je me suis vite rendu compte que, bizarrement, les libres les plus interressant sont toujours hors de notre porté. L'arrivée de Julian me fit presque basculer en arrière mais il a pu me rattraper à temps. Des "chuuuut" se sont fait entendre un peu partout autour de nous. J'ai alors récupérée mes affaires avant que l'on quitte les lieux.

Nous nous rendîmes directement à la volière avant de retourner à l'école. La lettre écrite plutôt dans la matinée à la main, je n'écoute qu'à moitié ce que me dit Julian. Beaucoup de questions se bousculent dans ma tête et, je me demande en priorité si, cette lettre arrivera un jour à distination. Je serre de plus belle, la lettre entre mes mains. Lorsque je reviens à moi, Julian essaye de se rappeller de ce qu'il a entendu quelques heures plus tôt. En sortant de son dortoir pour venir me rejoindre, il avait croisé un groupe de premières années qui rigolaient à une blague d'un des leurs. Après reflexion, il reconstitue sa nouvelle trouvaille et me la fait savoir avec une pointe de fièrté.

Ambre: C'est la journée des blagues pourries aujourd'hui?

Apparament, Julian a mal pris ma réponse. Il me le fait pas savoir mais je le vois bien car il se gratte machinalment la nuque . J'avoue que je n'ai pas réflechit avant de lui répondre et je me suis laissée emporter par mes préocupations. Je lui souris pour lui faire voir que je suis désolé et que, finalement, elle n'était pas si mal que cela mais déjà, Julian tente de se justifier quand même pour ratrapper la blague qui n'a pas fait son effet.

Ambre: La prochaine fois, essaye les élèves de plus haut grade.

Pour détendre l'atmosphère, j'essaye de faire de l'humour à mon tour mais, je ne suis pas très douée pour cela. Je lui rends un sourire pour lui prouver que je ne disais pas cela méchament. Je sais bien qu'il fait ce qu'il peut pour me changer les idées et qu'il n'en peut plus de mes tentatives déséspérées pour retrouver mon père mais, malgré cela, il n'insiste pas d'avantage. Il me rends également mon sourire et change de sujet. Du moins, il essaye car Mecredon se pointe devant nous à l'entrée de la volière, ce qui lui coupe la voix. Ils se regardent longuement sans dire un mot et, ce silence finirai presque par les trahi si je ne saurai pas déjà qu'ils sont attirés l'un par l'autre. Comme si elle aurai lu dans mes pensées, la Willems pose enfin son regard sur moi et en profite pour me lancer un pique.

Sayna: Qu'est-ce que tu fais là, Hope? Et avec Huntington en plus... Je croyais que tu préférais la solitude. Remarques, c'est peut-être parce que personne ne peut te voir que tu passes le plus clair de ton temps seule...

Elle ne prend pas la peine d'attendre une réponse de ma part et s'adresse aussitôt à Julian. Tout en sensualité, elle lui murmure un message à l'oreille gauche, surement pour pas que je puisse en profiter mais, malheureusement pour elle, j'ai l'oreille fine.

Ambre: Ne sois pas si jalouse Mecredon, tu finiras bien par trouver un autre pigeon qui finira dans ton lit aujourd'hui.

Je jette un regard inquiet à Julian. Je n'ai pas l'habitude de répondre aux piques de la Willems mais la seule fois où je le fais, je me rends compte trop tard d'avoir employé le mot "pigeon" dans ma phrase pour représenter Julian. Puis, mon inquiètude se fait moins grande. Après tout, je n'avais pas si tord.

Ambre: Après tout, si Julian tombe dans tes filets c'est bien ce qu'il sera,non? Un pigeon comme un autre, n'est-ce pas Mecrecon?

Je suis consciente de pas faire le poids face à Sayna mais il faut bien que je commence à mettre les cours que me donne Julian en pratique. Certes, je sais très bien que j'ai encore beaucoup à apprendre mais bon... Quitte à me faire descendre une fois de plus, je préfère faire l'effort d'essayer. Sayna semble toute aussi surprise que Julian par ma réaction mais, le rictus apparant sur son visage semble traduire le plaisir qu'elle commence à éprouver.

» Ambre S. Hope
» Ambre's Gallery
» ✖ Ambre's MailBox
» Julian Huntington {U.C
» Julian Huntington {