| | | William T. Dalton ■ Do you want to get to knew me ? |  |
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William T. Dalton
l'éloquence n'est que l'art d'embellir la logique
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Date d'inscription : 16/08/2009
Le sorcier que tu es
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| | | | | William T. Dalton
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| | Sujet: Re: William T. Dalton ■ Do you want to get to knew me ? Mar 18 Aoû - 18:41 | |
|   Obscurité & insouciance. Le fond même de sa pensée restant inconnu au reste de la société. Accaparé de monde le petit William n'appréciait pas la foule, loin de là même. Se mélanger ainsi aux autres était une épreuve que devait souvent endurer le jeune garçon âgé alors de six ans à peine. Il était donc parti se réfugier dans le grenier qui lui offrait alors solitude et sécurité. La plénitude de l'endroit le mettait toute suite à l'aise tandis que la poussière se déposait sur ses beaux vêtements. William se sentait tellement mieux dans cet endroit terne et aux effluves douteuses que dans cette pièce fièrement décorée par sa mère et noire de monde. Il ne lui en fallait que peu pour être contenté mais, le reste de sa famille était loin de croire les mêmes vérités que lui. Pourtant, ne disons-nous pas que celles-ci sortes de la bouche des enfants ? Apparemment dans la famille Dalton les moeurs sont toutes autres. Car, si dans beaucoup de foyer, les enfants en demandaient toujours plus. Le petit William, lui n'aspirait qu'à la tranquillité.Peu de gens arrivait à comprendre ce petit garçon trop mature et silencieux pour un enfant de son âge. Certains diraient même qu'il serait muet. Des mensonges pour la plupart. Cela faisait maintenant un certain temps que William s'était retiré de la fête, troquant ce lieu de festivité contre un grenier sombre et malodorant. Néanmoins, étant fils unique il était bien facile de remarquer son absence et ce qui devait inéluctablement se produire, arriva bien trop vite au goût du petit garçon.
- William ?
- ...
- Que fais-tu ici tout seul mon chéri ?
Sa mère lui souriait tendrement tout en s'approchant doucement de son jeune fils. William lui ressemblait déjà beaucoup malgré son jeune âge. En effet, il avait hérité de la chevelure brune de sa mère, des mèches partant dans tous les sens et couvrant souvent ses yeux verts où aucune émotion plausible ne semblait pouvoir traverser ses pupilles. Pourtant, sa mère savait parfaitement qu'il pouvait lui aussi ressentir des émotions humaines malgré les commérages de son entourage. Oui, elle prouverait que son fils était quelqu'un de bien en dépit de sa réserve et de sa méfiance évidente envers le monde. Encouragée, par le regard dénué d'animosité de son fils. Mary G. Dalton s'approchait plus près de lui. C'est quand elle voulut le prendre dans ses bras comme elle le faisait autrefois qu'il la repoussa légèrement. Au fond d'elle Mary fut blessée par son attitude envers elle mais, la jeune femme n'en montrait rien.
William tant qu'à lui ne savait pas exactement pourquoi il avait fait cela. En réalité, il ne supportait pas les contacts, qu'on le touche ou l'approche et cet état des choses, le petit garçon ne se l'explique pas. Il a toujours été ainsi au plus loin qu'il s'en souvienne. Pourtant, avec une famille telle que la sienne les contacts étaient très fréquents mais, ils avaient tous compris que William était différent sur ce point-là et le respectait. Sauf, sa mère qui refusait d'admettre que son petit garçon était différent des autres qui jouaient joyeusement dans la cour.
Quand ils furent descendus de nouveau à la fête quelques minutes après, William serrait fortement la main de sa mère dans la sienne. La présence de tant de monde et n'ayant aucun moyen pour s'en isoler lui faisait perdre tous ces moyens et préférait alors rester en présence de sa mère, se rattachant à elle telle une bouer de sauvetage en dérive sur l'océan, une nuit de tempête. Le petit garçon se tendit davantage quand il vit arriver son père. Celui-ci était imposant quand nous tenions la comparaison avec l'individu qui se tenait près de lui. Souriant et charismatique son père renvoyait l'image d'un homme sûr de lui et d'un père aimant. Seulement la vérité était tout autre. Obnubilé, par son travail et par ses relations, l'homme était peu présent auprès de sa famille et cela ne semblait pas le déranger outre mesure.
-Mary, je vois que tu l'as retrouvé. Où était-t'-il ?
-Dans le grenier...une fois encore.
Son père jeta un regard d'avertissement à son fils unique pensant que cela le dissuaderait de faire une chose inconsidérée. Seulement le jeune garçon n'en avait aucunement l'attention.
Dernière édition par William T. Dalton le Ven 21 Aoû - 19:10, édité 14 fois | |
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| | Sujet: Re: William T. Dalton ■ Do you want to get to knew me ? Mar 18 Aoû - 18:42 | |
|   Noire, blanche, noire, blanche, blanche, noire. Une litanie qui continuait son chemin créant sur les visages spectateurs des sourires admirateurs. William jouait à une telle vitesse qu'il était bien difficile pour un oeil non aviser de suivre les mouvements du jeune homme. Celui-ci avait les yeux fermés et sembler enfermé dans un monde que lui seul pouvait alors contempler. Un monde où la tranquillité et ou l'ordre régné sans discontinues, sans parjures. Plus rien n'avait d'importance, pas même les sourires que lui offrait sa mère assise à quelques mètres de lui buvant une tasse thé aux douces effusions de pamplemousse. Celles-ci remontait jusqu'au jeune garçon mais, se gardait bien de s'arrêter. Chopin, artiste de renommé et compositeur exceptionnel, William pouvait passer des heures à jouer ses morceaux ficelant à ces heures perdues ses propres mélodies. Oui, William était doué, voir très doué dans le domaine musical. Il découvrit un moyen à travers le piano de s'épanouir au fil du temps, ainsi son renfermement se fit nettement moins ressentir.
-William ?
-…
Il n'entendait plus rien d'autre que la mélodie que composer ses dix doigts avec une facilité déconcertante. Néanmoins, le jeune garçon dû travailler très dur pour arriver à une telle perfection. Méthodique et perfectionniste, rien de ce qu'il faisait n'était jamais assez bien pour lui mais, loin de se décourager il continuait à repousser ses limites. Cela faisait maintenant six heures que William jouait sans même s'interrompre. Quand il jouait, le temps se suspend et il perdait donc très vite la notion de ses journées. Une sérénité incroyable le possédait et il semblait impossible de le détourner de sa musique. En effet, il était bien rare de voir William s'énerver contre quoi que ce soit. En vérité, cela n'était jamais arrivé. Le jeune garçon préférait se faire jeter des pierres quand lancer à son tour. Sa patience n'avait aucune limite et il était parfois drôle de voir parfois à quel point il était difficile de le mettre hors de lui.
-William !!!
-…
Toujours rien, pourtant ce dernier avait parfaitement entendu mais, il passait outre ces paroles « dérangeantes ». C'est quand il sentit quelqu'un l'arrêter dans sa musique qu'il consentit à ouvrir les yeux de nouveau sur le monde réel. Pas une tentative de recul, pas une mimique de dégoût, rien. Pourtant, le spectacle qui s'offrait à lui n'avait rien de ragoûtant à voir. Ses doigts en sang avaient laissé de longues traînées sur les touches blanches et noires maintenant souiller de rouge. L'harmonie était détruite maintenant. Néanmoins, William ne ressentait pas la douleur de ses doigts engourdis par leur danse jusqu'ici admirée. La perfection demande des sacrifices. C'était ce que se disait sans cesse le jeune William âgé de dix alors. Si jeune et pourtant si mûr à la fois. Mary devait se résoudre dorénavant, son fils ne serait jamais comme les autres. Jamais, il ne rentrerait couvert de boue, jamais il ne jouera avec les autres enfants du quartier. Seulement, la jeune femme savait que son fils trouverait facilement sa place dans le monde des sorciers. En effet, Mary était une moldue mais, ce n'était pas le cas de son mari. William avait découvert son potentiel magique plus tard que la plupart des autres enfants. Néanmoins, il se montrait déjà très assidu dans ses lectures et concoctait même quelques potions avec son père quand ce dernier avait un peu de temps à lui consacrer.
-William ! Pourquoi tu as fais ça ! Montre-moi tes mains !
-Désolé maman.
-Ce n'est rien mon chéri, je vais soigner tout ça.
Mary pris rapidement ses mains dans les siennes pour mieux en détecter le mal. Celles-ci étaient longues et déjà incroyablement rudes. Des mains de pianiste comme on le dirait si bien. William se laissa faire pour faire plaisir à sa mère bien qu'il ne sentait rien du tout. Il était complètement déconnecté de la réalité. Souvent rêveur dans son coin, il aimait refaire le monde avec des « Si » et qui finissait parfois dans des réflexions sans queue ni tête. A dire vrai, il aimait beaucoup se compliquer l'existence dans la résolution d'énigme plus compliquée les unes que les autres. Pourtant, il parvenait presque à chaque fois à donner une réponse cohérente malgré son jeune âge. Il ne faisait aucun doute que plus âgé il serait quelqu'un de très cultivé, entretenant toujours cette réserve à l'égard des étrangers.
Dernière édition par William T. Dalton le Ven 21 Aoû - 19:41, édité 8 fois | |
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| | Sujet: Re: William T. Dalton ■ Do you want to get to knew me ? Mar 18 Aoû - 22:03 | |
|   Volage est le destin mais, l'éloquence mène bien plus loin. Cinq années s'étaient alors écoulées et William l'avait bien compris. Le jeune homme qu'il était devenu était bien loin du petit garçon qu'il était alors. Certes, il était toujours aussi idéaliste, perfectionniste et calme mais, sa façon d'être avait su évoluer en bien des choses. En effet, si avant sa timidité cachait toutes ses autres qualités, celle-ci s'est envolée comme la neige fondant sous un soleil de plomb. Certes, il avait conservé une certaine réserve envers les autres et sa patience incroyable mais, il avait aussi gagné en assurance et pas la moindre. Spirituel et dorénavant malicieux, il avait l'art de la parole en plus de celle du piano. Les mots qui sortaient de sa bouche avaient toujours un but précis et l'atteignait toujours en plein milieu de sa cible. Il savait toucher ses interlocuteurs là où ça faisait mal et pouvait donc se montrer fort vicieux dans certains domaines. Car, s'il était contre la violence il savait néanmoins se servir des mots comme d'une baguette. Il était déjà dix-sept heures alors qu'il flânait encore dans les rues du chemin de traverse accompagnait de sa cousine qui rentrerait à Poudlard en même temps que lui cette année.
-Il nous reste quoi William ?
-Nos baguettes.
-C’est partis !
Si avant William prenait ses distances avec sa famille, il s'était rapidement lié réellement d'amitié avec sa jeune cousine Gabrielle. Certes, ils n'avaient pas beaucoup de mois de différences mais, le jeune homme restait néanmoins le plus âgé. Tout deux, se rendirent vers le vendeur de baguette le plus populaire du moment afin de finir le plus rapidement possible leurs emplettes. Les rues commençaient doucement à se vider et certains magasins fermer déjà tandis que les bars ouvraient à leur tour et prêt à accueillir quantité de gens.
-Nous sommes parés pour la rentrée maintenant !
-Oui.
William ne l'avouerait sans doute jamais à haute voix mais, il aimait beaucoup voir sa cousine s'extasier d'un rien alors que lui avait un mal fou ne serait que pour sourire ou se mettre à rire d'une blague quelconque. De plus, Gabrielle avait apporté dans son monde quelque chose de nouveau et il se trouvait bien stupide de ne pas y avoir goûté avant. Néanmoins, le passé restait le passé et même s'il était parfois déstabilisant de se trouver devant lui, William pouvait tout aussi bien se lâchait comme n'importe quel adolescent bien que cela reste du domaine de l'exceptionnel. Les achats terminés ils rentrèrent tout deux chez leurs grands-parents où logeaient l'ensemble de la famille... une tradition avant la rentrée scolaire des Dalton. Ce soir-là, William eu beaucoup de mal à s'endormir, pas qu'il soit stressé ou quelque chose de genre là mais, insomniaque s'endormir était toujours une véritable épreuve pour lui. Ce fut qu'en l'aiguille indiqua trois heures du matin que ses yeux se fermèrent sur le monde.
Dernière édition par William T. Dalton le Ven 21 Aoû - 21:36, édité 4 fois | |
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| | Sujet: Re: William T. Dalton ■ Do you want to get to knew me ? Ven 21 Aoû - 18:30 | |
| Haine & Fantaisie. Cela faisait maintenant quatre ans que William était à Poudlard répartit dans la maison des Livingtons. Il était en quatrième année et se trouvait être très doué dans ses études. Là-bas il s'était fait des connaissances à qui il est bon de parler de temps en temps. Des amis avec qui se divertir en dehors de ces interminables heures de cours qui néanmoins, le passionnait et bien sûr des ennemis...
- Espèce d'abruti sans cervelle, tu n'as donc aucune notion de ce qu'est être fair-play ?
- Je ne vois pas de quoi tu parles Krimbel.
- Arrête ton chars tu vois parfaitement de quoi je veux parler Dalton !
- De quels chars tu parles ?
- Tu m'énerves !
- Toi tu es vraiment un être dépourvu de toute logique.
- Et toi tu n'es vraiment qu'un imbécile dépourvu de matière grise !
Javen Krimbel. William n'arriverait sans doute jamais à comprendre le fond même de cette fille. Il savait pourtant que dans la maison Griffin, les élèves étaient des êtres turbulents et joueurs mais, cette fille il ne pouvait tout simplement pas la voir...pourtant, à chaque fois, qu'une nouvelle dispute survenait il était le premier à s'en réjouir. Quand son moral descendait en flèche, rien ne valait une bonne prise de tête avec la jeune femme. Après cela, il se sentait étonnamment mieux. Comme si ses problèmes s'étaient effacés après une nouvelle insulte lancée. La vie peut vraiment se monter étrange. Il n'avait jamais ressenti cette sensation qu'il ressentait très clairement en présence de Javen. Ce fut que récemment qu'il compris de quoi il en retournait. William T. Dalton était tombé belle et bien amoureux de la sauvage et magnifique à la fois Javen E. Krimbel puis communément surnommée « la furie » par ses bons soins.
-ça va William ?
-Oui, Gaby ça va parfaitement, merci.
-Tu ne serais pas amoureux toi par hasard ?
- Je ne vois pas de quoi tu parles Gabrielle.
Sa cousine même ne savait pas de quoi il en retournait...à dire vrai il ne savait pas comment gérer ce nouveau sentiment qui l'envahissait à chaque fois qu'ils se retrouvaient tous les deux en face l'un de l'autre. Alors, il continuait de s'adresser à elle de la pire des manières qui soient. Il avait déjà beaucoup de mal avec ces autres sentiments pas besoin d'un autre si envahissant que celui de « l'amour » à porter sur les bras. Pourtant, en dehors de ces joutes verbales, William était resté quelqu'un de très placide et peu de gens ne l'appréciait pas. L'exception restait Javen. Il se faisait souvent violence pour ne pas s'excuser à chaque nouvelle pique qu'il lui lançait. Elle le rendait fou et pour ça il la détestait à un tel point que sa belle réputation en prendrait un sacré coup s'il se laissait aller de la sorte. | |
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