Élèves { Free : 15/16 }

Quand on est un nouveau né, on ne peut avoir aucune idée de la vie qui se dresse devant soi. Jamais je n'aurais pu imaginer, lorsque je poussais mes premiers cris, que mon futur me réservait de telles surprises et pas des meilleures, je peux vous l'assurer. Pourtant, mes premières années se passèrent sans encombre. J'étais un petit garçon comme les autres, rien ne me difériençait des autres enfants de mon âge. Pourtant, un jour, ce fut le cas. Alors que je ne voulais pas rédiger ma punition, mon stylo se leva tout seul et laissa quelques traces sur ma feuille. Ce quelques temps plus tard que j'appris que non, je n'étais pas un enfant comme tous ceux de mon âge. J'étais spécial. J'étais un Sorcier. Mes parents, tous deux des Moldus, ne réagirent pas très bien à l'annonce de cette nouvelle. Trouvant toujours une explication à tout par la science, j'étais le phénomène inexplicable. Tout de même, mes parents m'accompagnèrent au Chemin de Traverse, afin de m'acheter mes fournitures. Ce fut là-bas, dans une petite ruelle très sombre où l'on s'était égaré, que mes parents se firent tuer par des Sorciers. S'affrontant dans un terrible duel, leur cible ne fut pas la bonne. Etant deux pas plus loin, je n'avais pas été touché. Mais ces images n'ont jamais cessé de me hanter depuis ce terrible jour. Même si maintenant, j'arrive à ne plus trop y penser, je sais que je n'oublierai jamais.

Depuis près de dix-huit ans maintenant, je peux qualifier ma vie de normale. Bien évidemment, si l'on concidère qu'être une Sorcière n'est pas quelque chose d'anormal. Je vis le jour un matin de Mai, dans une famille où il n'y avait encore aucun enfant. Ce fut pendant un an que je pus tenir le rôle d'enfant unique de la famille Eperway. Car, effectivement, venais-je à peine de souffler ma première bougie que la famille se vit s'agrandir. Voilà que j'étais devenue la soeur aînée, non pas d'un enfant, mais bien de deux ! En effet, Cassey et Declan sont de faux jumeaux. N'étant séparés que d'une seule et petite année, nous passâmes beaucoup de temps ensemble à jouer. Bien que c'était Cassey qui était la jumelle de Declan, il se révéla que c'était de moi dont Declan était plus proche. Ayant tous deux le même caractère, il nous fut toujours très aisé de se comprendre sans parler, par la seule force d'un regard. J'avoue toujours avoir été très reconnaissante envers Cassey. Cette dernière ne nous a jamais reprocher cette relation fusionnelle qui aurait du être la sienne. Aujourd'hui, nous avons tous trois bien grandis. Etant tous des Sorciers, c'est ensemble que nous sommes à Poudlard. J'avoue avoir été soulagée quand je suis entrée en deuxième année, les jumeaux faisant leur entrée à Poudlard. Ce fut d'ailleurs avec une joie immense que Declan se retrouva dans la même Maison que la mienne. Tandis que Cassey est dans une autre. Je dois malheureusement avouer que cela nous a légérement éloignés Declan et moi d'elle.

Cela fait maintenant près de dix-huit ans que j'impose ma présence à la terre. Et depuis le premier jour de ma vie, les gens de mon entourage mon donné le surnon de "Mister Sourire". Voilà un bien curieux surnom, je vous l'accorde. Même si à chaque fois que l'on m'appelle ainsi, cela ne me dérange pas le moins du monde, certaines personnes pensent que je suis faux. Ce surnom, bien qu'un petit peu enfantin, je vous l'accord, m'a été donné dès ma naissance. Le comment de pourquoi ? Rien de bien compliqué. Dès ma venue au monde, je fus un bébé des plus saes. Ne pleurant que lorsque cela était vraiment utile, j'étais un petit nourrisson qui passait son temps à faire de multiples sourires. Tout en grandissant, cette habitude ne me quitta pas. Sage et obéissant, je n'apportait aucun problème à mes parents, cela pour leur plus grand bonheur. Je dois dire que mes parents étaient et seront toujours des gens formidables. Tous deux Sorciers, ils n'apportèrent cependant aucune attention au sang qui coulait dans leurs veines. Mon enfance me donna un caractère doux et attentionné. Mais surtout, extrèmement optimiste. J'aime donner une chance à tout le monde, ne cataloguant personne d'un premier coup d'oeil. Cependant, il se pourrait que je sois un grain trop naïf et trop bon, ce qui pourrait bien me tourner des tours un de ces jours...

Depuis près de dix-sept ans maintenant, je peux qualifier ma vie de normale. Bien évidemment, si l'on considère qu'être une Sorcière n'est pas quelque chose d'anormal. Je vis le jour dans une famille déjà composée d'une fille, Catalina, âgée d'un an de plus, ainsi que d'un garçon, Declan, bien que celui-ci ne soit âgé de seulement quatre minutes et 28 secondes de plus que moi. Car en effet, Declan et moi, nous sommes de faux jumeaux. Tous deux, nous grandîmes avec Catalina, passant tout notre temps ensemble. Bien que j'étais la jumelle de Declan, je sais que ce statut était plutôt considérée comme tel par Catalina. Aussi, bien du côté des caractères que du côté physique, Declan et elle ont toujours été bien plus semblables par rapport à moi. A se demander si je suis bien leur soeur... Cependant, je ne leur en ai jamais voulu. Malgré mon caractère bien différent de ceux de mon frère et de ma soeur, je sais qu'ils m'ont toujours acceptée et aimée, bien que je n'eus pas de relation fusionnelle avec eux. Un an après l'entrée à Poudlard de ma soeur aînée, vint notre tour. Je dois dire qu'avoir été envoyé dans la Maison ou je suis me fit très plaisir. Prendre un peu de recul avec le reste de ma famille me faisait du bien, je dois l'admettre. Depuis maintenant trois ans, depuis que je ne suis plus tout le temps avec Declan et Cate, j'avoue que nous avons laissés l'éloignement s'immiscer entre eux et moi...

La vie est injuste. Je ne le sais que trop bien. Dès ma naissance, les choses ne commencèrent pas extrêment bien. Mon père, je ne sais rien de lui, quant à ma mère, je n'en sais pas plus, sinon le fait qu'elle a décidé de me faire adopter. J'eus tout de même la chance de trouver un nouveau foyer très rapidement. J'y ai alors grandi, bien que mes parents adoptifs me donnaient tout l'amour dont j'avais besoin, je me sentais seul. Très seul. Et cette solitude me pesa toute mon enfance. Ce fut encore pire, quand ma mère se fit renverser par une voiture, un soir de Décembre. Ma solitude s'amplifia, je me sentais si vide. Mes parents biologiques n'avaient pas voulu de moi et voilà que ma mère venait de perdre la vie. Que pouvait -il m'arriver de pire après ça ? Et bien il y avait une chose. Celle d'apprendre que je n'étais pas comme tout le monde, que j'étais un Sorcier. Je n'en voulais pas moi de ses dons ! Etait-ce ma vraie mère qui était comme moi ? Ou bien était-ce mon père biologique ? Je ne veux même pas le savoir. Pourtant, je voulais rendre mon père, celui qui m'avait élevé, le plus fière de moi. Je me suis donc acharné à travailler le mieux possible et surtout à être un enfant sage. Je ne voulais pas lui créer des problèmes supplémentaires...Aujourd'hui, je pense que j'ai réussi. Il est fière de moi. Mais moi ? Non, je ne suis pas fière...

La Magie. Ce monde m'était totalement inconnu il n'y a pas encore si longtemps que ça. De ma naissance à mes quinze ans, ma vie était plutôt à concidérer comme calme. J'ai grandi tranquillement, sans événements inédits à l'horizon. En y réfléchissant, à ce jour, je me dis que l'existence que je menais était assez fade. Ma vie était d'une telle banalité que cela pouvait en être suspectable. Bien qu'étant enfant unique, je n'ai jamais eu de mal à m'occuper toute seule. J'eus la chance d'avoir des parents très présents pour moi. A mon grand bonheur, ma vie connu un grand tournant à l'âge de mes quinze ans. C'était il y a seulement un an. Ce fut ce jour, celui de mon anniversaire, que j'appris que je n'étais pas aussi banale que je le croyais, que j'étais spéciale. Car, en effet, je suis une Sorcière. La toute première de ma famille ! Mes parents ont été assez déboussolés au début, mais très rapidement, la fièrté a pris le dessus. J'ai encore tellement à apprendre sur le monde tellement incroyable de la Magie ! Mais à Poudlard, je dois avouer que je ne suis pas une des élèves des plus attentives. Je préfère nettement m'amuser et désobéir aux règles. Après tout, nous ne sommes jeunes qu'une fois, non ? Quoi que, avec la Magie, tout reste totalement possible...

Depuis près de dix-sept ans maintenant, je peux qualifier ma vie de normale. Bien évidemment, si l'on concidère qu'être un Sorcier n'est pas quelque chose d'anormal. Je vis le jour dans une famille déjà composée d'une fille, Catalina, âgée d'un an de plus que moi. Mais à peine 4 minutes et 28 secondes après ma naissance, vit le jour ma fausse jumelle, Cassey. Tous deux, nous grandîmes avec Catalina, passant tout notre temps ensemble. Bien que Cassey était ma jumelle, c'était Catalina que je concidérais comme elle. Nous avons toujours eu le même caractère. Et même physiquement, mes traits sont plus proches de ceux de Catalina que ceux de Cassey. Bien qu'il était évident que j'étais plus proche de ma soeur aînée que de ma jumelle, cette dernière ne m'en voua pas la moindre rancunue. Il faut dire que Cassey n'a pas le même caractère que Catalina et moi, mais il n'empêche que nous l'aimons très fort. Un an après l'entrée à Poudlard de ma soeur aînée, vint notre tour. Je dois dire qu'avoir été envoyé dans la Maison où se trouvait déjà Cate, fut un grand bonheur pour moi. Quant à Cassey, je me doutais bien que n'ayant pas les mêmes traits caractériels que les notres, sa place ne serait pas dans la même salle commune. Depuis maintenant 3 ans, depuis que Cassey est dans une autre Maison que la nôtre, il faut dire que nous nous sommes un peu éloignés d'elle sans le vouloir réellement...

On dit souvent que l'hiver est rude et ne donne pas de bonne humeur aux gens. Il est alors possible que mon caractère bien trempé et non pas des plus positifs soit ainsi pour moi-même, née un 25 Décembre. Dès mon plus jeune âge, ma famille, dont tous étaient des Sorciers et Sorcières, mirent tout en oeuvre pour m'apprendre certaines valeurs. Ces valeurs étaient et sont toujours le mépris des êtres magiques ayant un ou plusieurs membres Moldus dans leur famille ainsi que le fait d'être capable de tout, et même du pire, pour arriver à ses fins. Je me révélai très douée en la matière. Le ton hautain, l'arrogance, la manipulation, tout cela fait depuis maintenant des années partie de mon quotidien. Certes, mon enfance fut extrèmement stricte, mais je ne m'en plaint absolument pas, bien au contraire, j'affiche ma fièrté. A Poudlard depuis maintenant près de trois ans, j'ai toujours su y trouver ma place et me faire respecter. Même si cela n'est sans doute dû qu'à la crainte que j'impose dans l'esprit de beaucoup. Mais pour cette année, j'ai un objectif bien en vue. Lequel ? Celui de marquer à tout jamais Poudlard de mon passage dans cette école. Comment ? Seule moi le sait, mon plan étant en train de prendre forme dans mon esprit. Attention, cette nouvelle lubie pourrait créer bien des problèmes et tourner autrement que je ne l'espère...

Je suis né un jour d'automne. J'ai grandi avec ma mère. Il faut dire que nous avons toujours été très fusionnels. Malgré qu'elle m'ait eu à l'âge de dix-sept ans, ma mère a su m'élever avec toute la sagesse et l'amour qu'il fallait me donner. De plus de son jeune âge, elle du subir une autre chose : le fait que mon père nous abandonne. Elle l'avait rencontré durant une période de vacances scolaires où elle avait pris la décision de revenir passer quelques jours chez ses parents. Alors qu'elle se promenait un jour, elle croisa le regard de mon père. Très vite, elle sucomba à son charme - précisons que mon père était, selon ses propres mots, un réel séducteur. Ce ne fut qu'en quelques jours que leur relation évolua à une vitesse déconsertante. Au point que ma mère décida de lui donner sa première fois. Ils passèrent ensemble les quelques jours qu'il restait avant son départ. Celle-ci reprit donc le chemin de Poudlard. En effet, je ne l'avais pas encore précisé, mais ma mère était une Sorcière. Ce fut alors quelques semaines après qu'elle apprit qu'elle était enceinte. Envoyant une lettre à mon père (celui-ci n'avait pas connaissance des dons de ma mère), elle le mit alors au courant. Il ne lui répondit jamais. Et jamais plus elle ne le revit lorsqu'elle rentra chez ses parents...Il s'était tout simplement volatilisé...Cette histoire, ma mère me la raconta quand je fut en âge de comprendre. Depuis, je n'arrive pas à croire aux histoires d'amour.

Ma vie a toujours été paisible. J'ai grandis tranquillement avec mes parents, dans un petit village perdu d'Angleterre. Mon père, qui était un Sorcier, se rendait tous les jours au Ministère afin d'y aller travailler. Quant à ma mère, celle-ci préférait travailler dans une école pour enfants Moldus, sans doute parce qu'elle était elle-même une Moldue. Un jour, elle osa m'avouer qu'elle devait souvent prendre sur elle afin de ne pas faire ses valises et s'en aller. Je lui ai alors demandé pourquoi. Sa réponse me choqua, tellement j'étais honteuse de n'avoir jamais rien remarqué...Elle m'expliqua que, depuis qu'elle avait connaissance des dons de mon père, elle s'était toujours sentie inutile et tellement banale. Année après année, son sentiment de transparence ne faisait que prendre de plus en plus de place. Pourtant, elle eut la force de rester aux côtés de mon père qui n'apportait aucune attention à sa tristesse. Depuis que je sais cela, je me dis que rien ne vaut une relation entre deux Sorciers, ou bien deux Moldus. Etant moi-même une Sorcière, don hérité par mon cher paternel, je pense qu'il m'est totalement impossible de nouer le contact avec des Moldus. Voilà pourquoi je préfère les ignorer, ce qui ne m'aide pas beaucoup à Poudlard, me rendant ainsi plutot asociale par rapport aux autres élèves. Après tout, ce n'est pas très étonnant sachant que je n'ai aucun sens du contact social.

J'aime ma vie telle qu'elle est. J'aime le milieu d'où je viens, même si je ne porte pas une très grande importance au sang qui coule dans les veines de chacun. Quand j'y réfléchis, je sais très bien pourquoi. Même sans y réfléchir, je sais la raison pour laquelle je ne me permettrai jamais plus de juger ceux qui ont des origines Moldues, bien que j'aie pu le faire auparavant. C'était l'année dernière, et pourtant, j'ai l'impression que tout cela date d'il y a bien plus longtemps. Peut-être que plus la peine est grande, plus le temps semble long pour s'en remettre...J'ai toujours été l'enfant roi, celui à qui l'on cède tout, celui qui est capricieux et qui manipule jusqu'à obtenir ses fins. Cependant, cela ne l'empêcha pas de s'intéresser à moi. En y réfléchissant aujourd'hui, je ne comprends toujours pas comment elle a pu être attirée par moi. Nous étions le total opposé l'un de l'autre, mais cela n'empêcha pas notre amour. Trop orgueilleux, je n'acceptais pas de l'afficher au grand jour. Nous nous cachions entre deux cours, sortions en douce dans le Château pour passer quelques instants ensemble. Mais elle en eut marre. Marre de penser qu'elle n'était pas assez bien pour moi que pour que j'aie envie de montrer à tous qu'elle était celle que j'aimais. Insouciant que j'étais, je l'ai laissé partir, je l'ai perdue. Aujourd'hui encore, j'ai le coeur brisé. Chaque fois que je la croise, je souffre et je m'en veux terriblement. Elle ne semble pas prête à me pardonner, et Merlin, le pire, c'est que je la comprends...

Un vrai petit diable. Voilà ce que les gens ont toujours, et penseront sans doute à l'infini, de moi. Je n'en ressens aucune honte, et je n'ai absolument pas peur de le crier haut et fort. Oui, je suis ce que beaucoup déteste. Je joue des sentiments des autres, je manipule, je suis rusée. Oui, je suis quelqu'un de très roublard. Et vous savez quoi ? C'est que j'en suis fière. Je sais que je ne suis pas n'importe qui, je m'affiche, certains pensent que je me surestime, mais non, ce sont eux qui ne me valent pas. Depuis toute petite, je sais comment obtenir ce que je désire. Combien de fois n'ais-je pas arracher les sucettes d'un autre enfant ou bien son ours en peluches, n'accordant aucune attention à ses pleurs. Je réfléchis, j'agis et surtout, je ne regrette jamais ce que je fais. Je ne vous cache pas que mes parents sont, eux aussi, extrèmement fières de moi. Mais après tout, comment ne pas l'être ? Ce qui dégoute sans doute le plus les autres, il doit s'agir du plaisir que j'éprouve à être telle que je suis et à faire du mal aux autres. Je veux être la meilleure. Et qu'importe ce à quoi il faut faire face pour l'être, je l'affronterai. Prête à tout, et encore, c'est bien peu dire. Mon avenir dans la haute société Magique est déjà tout tracé. Merlin, merci d'être née dans une famille au Sang Pur et non pas chez ces minables de Moldus !

Je vis le jour dans une famille uniquement constituée de Sorciers et Sorcières. J'y grandis, tranquillement, ne posant pas le moindre problème à mon entourage. Sage, attentif, obéissant, j'étais l'enfant parfait que mes parents désiraient tant. Celui qui ne vous ennuie pas pour que l'on aille jouer avec lui, celui qui s'exécute dès que l'on lui demande de faire quelque chose. Bref, le petit garçon dont beaucoup de parents peuvent rêver. Bien évidemment, je fus de suite au courant de l'existance de la Magie, voyant mes parents et le reste de ma famille s'en servir quotidiennement. J'adorais passer des journées et des soirées entières dans ma chambre, bien blotti dans mon lit. C'est là que je passais tout mon temps à lire tous les livres que j'allais prendre en douce dans le bureau de mon père. J'avoue qu'il s'agissait souvent de bouquins concernant la Magie, et pas celle aussi pûre qu'il puisse exister. Non, la Magie Noire, celle à laquelle je voue une grande admiration. Il faut dire que j'ai toujours bien sû cacher mon jeu. Je ne laissai jamais entrevoir à quelqu'un mon véritable caractère. Pourtant, celui-ci fut découvert par le Choixpeau Magique, lorsqu'il m'envoya dans la Maison où je me trouve. Ce stupide objet fut le seul à connaître mes véritables intentions ainsi que ma passion pour les choses obscures. Je pense bien que, cette année, je vais jouer au maximum de mes qualités de cahcher réellement qui je suis afin d'obtenir ce que je veux.

La vie n'est pas toujours un vrai conte de fées. J'en suis bien consciente. Dès ma plus tendre enfance, j'ai compris que la vie ne m'ouvrirait pas grands les bras. Je ne connus jamais ma mère, celle-ci trouvant la mort lorsqu'elle me mit au monde. Quant à mon père, cette perte le dévasta littéralement. Ne trouvant pas la force de m'élever, mon cher et tendre paternel préféra me laisser grandir chez mes grands parents paternels. A peine m'y avait-il laissée, qu'il déposa un baiser sur mon front tout en me s'excusant et en me faisant ses adieux. Une fois cette tâche accomplie, ce dernier s'en alla, sans que je ne le croisai de nouveau. La vie chez mes grands-parents était pourtant agréable, je n'avais pas à me plaindre. Très attachée à ma grand-mère, je la concidérais comme la mère que je n'avais jamais eue. Concernant mon grand-père, nos relations étaient plus distantes, bien que nous nous aimions. Peut-être voyait-il en moi l'échec de mon père ? Aujourd'hui encore, je n'en sais rien. Je n'étais à Poudlard que depuis un an à peine lorsque j'appris que ma grand-mère ne reverrait plus jamais mon visage. Elle s'était éteinte, mon grand-père à son chevet. J'avoue que cela à mis un certain temps à cicatriser et qu'aujourd'hui encore, la blessure n'est pas encore totalement refermée...

Chanceux. Voilà l'adjectif qui me vient directement à l'esprit lorsque je cherche un mot qui pourrait me définir. Depuis toujours, la chance m'accompagne, bien que je ne fasse rien de spécial pour avoir droit à ce genre de faveurs. Et que je ne sois absolument pas du style à me promener avec un trèfle à quatre feuilles ou quelque chose de ce genre, je dois avouer ne jamais être touché par de malheureux événements. Un bel exemple est celui-ci : mon vieil hibou, Peehka. Celui-ci étant déjà extrêmement âgé, Peehka aurait du perdre la vie à de nombreuses reprises. Comme la fois où je l'ai retrouvé dans la pelouse, après qu'il est foncé droit dans le mur. Ses ailes étaient en bien piteux état, tout comme son bec que je pensais casser. Mais l'ayant retrouvé à temps, je pus l'amener à mon père qui réussit à le sauver. Si la chance ne m'avait pas poussé à aller faire un tour dans le jardin, je n'aurais pas retrouvé Peehka à temps, et celui-ci serait bel et bien mort à l'heure actuelle. Durant ces dix-huit années qui forment ma vie, jamais je ne fut trahi, jamais je ne perdis quelqu'un de mon entourage, jamais le moindre malheur fréquent pour tout être humain ne me frappa. La raison de cette vie sans défauts ? J'avoue n'en avoir aucune idée. Cependant, je dois dire avoir un mauvais pressentiment pour cette nouvelle année. Il serait bien possible que toute cette chance se transforme en une réelle malchance...

Je suis sur cette terre depuis maintenant dix-neuf ans et j'apprends à peine qui je suis réellement. J'ai vécu dans un orphelinat dès l'âge de deux ans. Aujourd'hui, j'ai réussit à remonter dans mon passé, j'ai réussi à découvrir mon histoire. Je crois que dans le fond, il aurait peut-être été préférable que je n'en sache jamais rien. Mais il n'en fut pas le cas, et cela, c'est moi qui l'ai voulu. J'ai appris que mon père était l'unique descendant d'une des rares familles au Sang Pur. Ma mère, quant à elle, était une Moldue qui connaissaient les origines de mon père. Tous deux se sont rencontrés par le plus grand des hasard. Et là, ce fut le coup de foudre. Ils commencèrent alors une magnifique idylle dont la seule tâche au tableau était la famille de mon père. Ceux-ci ne savaient rien de cette relation. Durant plus de trois ans, mon père réussit à cacher ce secret à ses parents. Mais malheureusement, il fut découvert alors que mon père venait d'obtenir ce titre : me voilà né depuis deux ans. Outrés, scandalisés par ce que leur fils avait pu oser faire, ils ne lui pardonnèrent jamais. Pour tout dire, ils l'ont même torturé. Quant à ma mère, ils la retrouvèrent et osèrent l'assaciner. Ils apprirent alors mon existence et m'envoyèrent dans un orphelinat. Ainsi, toutes traces du dérapage de mon père furent effacées...Maintenant que je sais cela, je me demande si mon caractère n'aurait pas ses sources de ceux de la famille de mon père.